La vision dans un environnement très lumineux (vision photopique ou vision de jour) est assurée par les cellules sensorielles chargées de la vision en couleur : les cônes. La pupille participe également à la vision de jour : plus il y a de lumière et plus elle rétrécit. La pupille s’adapte aux différentes intensités de lumière et régule la quantité de lumière qui pénètre dans l’œil. C’est ce qu’on appelle l’adaptation visuelle.
La vision de nuit et au crépuscule.
La nuit, nos yeux passent de la vision de jour (vision photopique) à la vision de nuit (vision scotopique). Des yeux en bonne santé mettent environ 25 minutes à s’adapter à l’obscurité. Moins il y a de lumière, plus les cellules sensorielles chargées de la vision de nuit, les bâtonnets seront actifs. Simultanément, les pupilles se dilatent pour laisser pénétrer autant de lumière que possible. Des yeux en bonne santé n’ont aucune difficulté à s’adapter aux changements de lumière. Des maladies héréditaires, certains médicaments, des blessures et une carence en vitamine A peuvent entraîner une réduction de la vision la nuit ou au crépuscule. Ce problème touche de nombreux porteurs de lunettes. Les pupilles doivent se dilater plus par faible luminosité. Il en résulte une profondeur de champ réduite et une vision spatiale limitée, auxquelles viennent s’ajouter des réflexions et un manque de contraste qui fatiguent les yeux.
Et saviez-vous que notre vision de nuit jouait également un rôle dans la sécurité à bord des avions ? Au décollage et à l’atterrissage, l’éclairage de la cabine est tamisé pour que les yeux des passagers et de l’équipage puissent s’adapter immédiatement aux nouvelles conditions de luminosité en cas de crash. Cela permet de gagner de précieuses secondes en situation d’urgence.