Les symptômes typiques sont des yeux qui pleurent et des défauts visuels comme un champ de vision arqué ou extrêmement étroit. Il peut avoir pour conséquence l’impossibilité de centrer correctement le champ de vision ou l’apparition d’anneaux de couleur face à des sources de lumière vive. Avec certains types de glaucome, les personnes touchées souffrent d’une perte générale d’acuité visuelle et d’une moins bonne perception des contrastes.
Une crise aiguë de glaucome se produit lorsque l’œil touché doit faire face à une augmentation de pression aussi forte que subite. Cela peut s’accompagner de symptômes tels que des yeux rouges et « durs », des douleurs oculaires et des maux de tête, des nausées, des vomissements et des pupilles fixes (lorsque la pupille ne réagit pas à la lumière) et par une soudaine perte de vision.
Sauf dans le cas d’une crise de glaucome aigüe où la pression intraoculaire augmente soudain très rapidement, le glaucome peut être détecté précocement par des contrôles réguliers de la pression intra-oculaire par votre médecin ophtalmologue, afin d’éviter des conséquences irréversibles sur votre vision.
Suivant le stade de la cataracte, les symptômes peuvent se manifester à différents niveaux. Les symptômes typiques sont des couleurs et des contrastes plus ternes, des problèmes de vue à la tombée de la nuit ou lors de faibles conditions de luminosité, un éblouissement plus important et une plus grande difficulté à s’adapter à la lumière et à l’obscurité. Les personnes touchées connaissent d’importantes restrictions de vision : au niveau spatial, de près (p. ex. en lisant) et de loin (p. ex. en regardant la télévision ou en conduisant).
Il y a deux types de dégénération de la macula : sèche et humide. La dégénération de la macula sèche (90% des cas) est normalement évidente en raison d’un manque de netteté visuelle dans le champ de vision central. Lors de la lecture, les lettres sur le bord sont nettes, mais celles au centre sont légèrement floues. Les personnes touchées ont souvent du mal à reconnaître les visages. A mesure que la dégénération de la macula augmente, la vision se dégrade jusqu’à ce que le champ central de vision soit considérablement détérioré, soit complètement détruit.
La DMLA humide est plus rare (10% des cas) est, et sa progression est beaucoup plus rapide. Elle commence en limitant fortement la vision de près et de loin et finalement en entraînant une perte irréversible de la vue. Un symptôme type de la DMLA humide est une vue limitée des lignes droites (p. ex. des cadres ou des rainures de tuile) qui semblent pliées.
La myodésopsie se caractérise par des points, des bandes ou des stries noires, souvent transparents, dans le champ visuel, notamment contre un fond clair comme en lisant ou en regardant le ciel ou la neige. Ils semblent flotter tout autour mais suivent les mouvements de vos yeux. Ce phénomène est également qualifié de mouches volantes.
1/ Strabisme latent : Les personnes touchées souffrent de maux de tête, d’yeux qui brûlent ou de surmenage général des yeux qui s’accompagne souvent de fatigue. A cela s’ajoutent une vision floue et double et une irritation des yeux.
2/ Strabisme manifeste : dans la plupart des cas, le strabisme manifeste touche les bébés et les jeunes enfants. Les yeux peuvent bouger dans tous les sens, mais ils ne restent pas concentrés sur le même objet. L’angle de strabisme est le même dans tous les sens.
3/ Strabisme paralytique : s’explique par la rupture d’un ou plusieurs muscles oculaires externes ou d’un nerf irriguant. D’un seul coup, les patients voient double et se plaignent d’une mauvaise perception spatiale qui s’accompagne souvent de nausées, de maux de tête et même de vertiges. Les patients peuvent ressentir une hypersensibilité à la lumière, des « tremblements » ou brûlures des yeux et des clignements excessifs. L’angle de strabisme varie en fonction de la ligne de mire. Les personnes souffrant de strabisme paralytique compensent souvent en inclinant la tête afin de relâcher le muscle paralysé. En d’autres termes, ils inclinent leur tête jusqu’à ce qu’ils puissent voir droit.
Alors qu’il est impossible de soigner la dégénération de la macula, le traitement peut souvent ralentir, voire même stopper la progression de la maladie.
> DMLA sèche : stopper le tabac + vitamines
> DMLA humide : anti VEGF + vitamines.
Les anti VEGF sont injectés dans l’œil et permettent de faire diminuer la formation de la néo-vascularisation. Étant donné qu’il ne s’agit normalement pas d’une guérison permanente, le traitement doit être répété à intervalles réguliers pendant un certain nombre d’années.
Les personnes photosensibles peuvent tout-à-fait se protéger de l’excédent de lumière avec des verres, comme :
> Des verres polarisés qui réduisent l’entrée de lumière dans l’œil et les reflets sur les surfaces telles que l’eau, la neige ou le sable ;
> Des verres avec protection contre les rayons UV agressifs du soleil et la lumière bleu-violet qui émane des écrans numériques ;
> Des verres polarisés, qui réduisent considérablement les reflets, surtout ceux de la lumière claire du soleil ;
Demandez à votre ophtalmologue ou votre opticien quels verres sont les plus adaptés pour vous.
Même si des « mouches volantes » sont souvent considérées comme dérangeantes, dans la plupart des cas elles ne sont pas dangereuses et n’ont pas besoin d’être traitées. Si les opacités limitent la vision et donc fortement la qualité de vie, des options de traitement existent. La première consiste en l’ablation vitré (vitrectomie), le corps vitré étant retiré soit partiellement soit complètement et l’œil étant rempli de fluide ou de gaz pour remplacer le vitré. Les ophtalmologues ne recommandent pas ce traitement en raison du risque de cécité qui l’accompagne. La vitréolyse au laser est une nouvelle procédure moins risquée. C’est une procédure non-invasive pour traiter des myodésopsies. La vitréolyse au laser est réalisée sous forme de procédure ambulatoire sous anesthésie locale et est indolore : un laser est utilisé pour dissoudre et écraser les opacités du corps vitré (photodisruption). Par rapport à la vitrectomie, ce traitement présente nettement moins de risques et d’effets secondaires.
Les exceptions suivantes demandent d’agir dans l’urgence : si les opacités s’intensifient soudain et augmentent en nombre ou s’accompagnent d’éclairs lumineux car cela pourrait être le signe de stades précoces d’un décollement de la rétine. Dans ce cas, un examen ophtalmologique devrait être pratiqué immédiatement. La même remarque s’applique s’il s’ensuit une pluie de grands points noirs : si des patients voient soudain de nombreux points ressemblant à de la pluie ou à des volutes de fumée dans leur champ de vision, ils pourraient être victimes d’une hémorragie intravitréenne devant être immédiatement examinée par un médecin ophtalmologue.
Le traitement pour le kératocône varie en fonction de la cause, mais devrait commencer le plus tôt possible. A un stade ultérieur, une greffe cornéenne est souvent la seule option.
1/ Strabisme latent : le strabisme latent est habituellement un symptôme de surmenage des yeux et il n’est souvent pas traité. S’il en résulte des défauts visuels, l’hétérophorie peut être corrigée par une paire de verre à prisme taillée sur mesure. Cela contrebalance la perception incohérente grâce à un vernis spécial dans au moins l’un des verres. La mobilité et l’interaction des yeux n’en sont que meilleures de même que la vue de l’utilisateur.
2/ Strabisme manifeste : le strabisme concomitant peut être traité par une thérapie par occlusion. L’œil sain est couvert pendant quelques heures à quelques jours pour entraîner l’œil strabique à voir correctement. Le centre visuel reçoit donc les impulsions dont il a besoin pour être entraîné correctement.
3/ strabisme paralytique : le traitement du strabisme paralytique varie en fonction de la cause. Une option consiste à corriger ce problème avec une paire de verres à prisme qui contrebalance la perception incohérente grâce à une technique de vernis spécial appliqué sur au moins l’un des verres. En variante, les muscles oculaires touchés peuvent être opérés et la neurotoxine botulique peut être administrée comme traitement. Dans certains cas, le strabisme paralytique se guérit de lui-même après quelques semaines ou mois.
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